Le problème d'un financement pérenne reste en suspend pour environ 20% du budget des écoles actuelles.
Pour multiplier les capacités d'accueil par 5, il va nous falloir, obligatoirement, trouver des solutions de financements au delà du mécénat d'entreprise (qui ne
doit cependant pas être négligé pour autant). C'est une petite solution à cumuler à d'autres propositions encore à construire.
Le recrutement est jugé problématique par les employeurs pour plus de la moitié des postes à pourvoir (en hausse de 5% par rapport à 2007).
Pourtant, pour recruter des jeunes motivés avec des projets professionnels solides et construits, il existe des solutions innovantes.
Une belle efficacité pour une présentation qui se concrétise dés la fin de
l'échange avec la représentante de l'entreprise par 4 projets concret (stage, journée de découverte métier) dans le magasinage, la livraison et le commercial. Moi, ça me donne de l'énergie,
beaucoup d'énergie.
Nous
avons accueilli ce matin à Saint-Quentin-en-Yvelines, un groupe d'enseignants, de 20 pédagogues tunisiens qui, dans le cadre d'une mission d'étude du Ciep voulaient connaître le projet des Ecole de la 2e Chance.
Ce fut une matinée riche et agréable. Et puis, nous sommes invités en Tunisie...
Ces écoles accueillent des élèves sans diplôme et sortis du système scolaire. Des élèves qui ont réussi leur parcours grâce à ces établissements témoignent
:voir le reportage
Par exemple en diffusant cette vidéo : (surtout si c'est un bon formateur un peu rétif aux nouvelles techno...)
Cela doit plutôt être une forme de marketing viral orchestré par Apple ou des aficionados...
Florence Meichel fixe très bien les limites de ce type de propagande sur son blog.
Il convient d'abord de définir les objectifs pédagogiques avant de déterminer les outils à employer.
Pour former un maçon, l'usage dela truelle et du fil à plomb a encore de l'avenir face au plus high tech des mobiles. ;-)
Est-ce vraiment dramatique si les apprenants savent des choses que le formateur ignore ?
Et vous, qu'en pensez-vous ?
Pour compléter l'information et redonner le sourire au bon formateur un peu rétif aux nouvelles techno (qui avait adopté son air bougon depuis le milieu du film) et surtout du sens
à sa mission il faut lui dire qu'il a un rôle de prescripteur essentiel, que des gros mastodontes lui envient beaucoup. Et ils sont prêts à en faire beaucoup, beaucoup, beaucoup pour le transformer en VRP.
Parceque les jeunes, après avoir pris leurs habitudes avec un outil particulier, et bien ils sont comme les autres, comme les vieux (formateurs ou pas), ils ne veulent plus en
changer !
"A l`occasion d`une conférence de presse sur le volet éducatif du Plan banlieues, ce jeudi 14 février 2008, Fadela Amara, secrétaire d`État à la Politique de
la ville, a annoncé avoir proposé à l`ARF (Association des régions de France) de passer une convention nationale avec l`État visant à accompagner le
développement et le financement des E2C (écoles de la deuxième chance) afin d`en ouvrir l`accès à 1 000 jeunes de plus par an. En 2008, "Dix nouveaux sites" devraient être ouverts et "vingt
autres" en 2009. À terme, 20 000 jeunes supplémentaires devront être accueillis dans une E2C." Source: AEF - 14 février 2008
Les régions sont déjà, avec l'Europe, les principaux financeurs des E2C. Nous pouvons donc imaginer que l'État délègue, aux régions le soin d'arbitrer sur la répartition et de
gérer les moyens qu'il mettrait à la disposition des E2C.
La volonté du Gouvernement de multiplier par 5 la capacité d'accueil des E2C en France a été une nouvelle fois confirmée. Monsieur Bernard LAPORTE en visite à l'E2C de La
Plaine-St-Denis a rappelé cet objectif national dans ces déclarations.
23 mars 2008 - 20h00
Éducation : Sauvés par l'école de la deuxième chance
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